Les autorités sanitaires ivoiriennes ont annoncé ce 30 juillet 2024 avoir détecté «deux cas confirmés non mortels» du mpox (longtemps appelé variole du singe) sur leur territoire.
«Deux cas confirmés non mortels de variole du singe ou infection monkeypox ont été enregistrés en juillet 2024 dans les districts de Tabou et de Koumassi à Abidjan», a informé une note officielle.
«Le diagnostic de variole du singe a été établi après l’analyse des échantillons biologiques effectuée par les instituts Pasteur d’Abidjan et de Dakar», a expliqué le ministère de la Santé.
Les détails de cette note officielle précisent que le premier cas a été détecté à Tabou (sud-ouest, à 428km d’Abidjan) sur un ouvrier agricole de 46 ans, consulté le 1er juillet dans le «centre d’Iboké pour une fièvre, des céphalées et des éruptions cutanées».
La seconde détection a été opérée sur «un jeune homme de 20 ans habitant la commune de Koumassi à Abidjan et présentant le 14 juillet des éruptions cutanées et de la muqueuse», a indiqué l’Etat ivoirien.
Pour parer à une propagation de la maladie, le Gouvernement a décidé ce 30 juillet «la prise en charge gratuite des malades, l’activation du Centre des opérations d’urgence de santé publique et le renforcement de la surveillance épidémiologique dans tous les établissements sanitaires pour la détection précoce des cas suspects». Selon des précisions de l’OMS, le mpox est une maladie endémique dans certains pays africains; elle est apparue récemment en Europe et en Amérique. Maladie infectieuse, elle est causée par un virus baptisé mpox. La plupart des personnes atteintes se rétablissent complètement, mais certaines en sont très malades, complète l’OMS.