Le Comité du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), a décidé lors de sa réunion du 21 au 31 juillet à New Delhi (Inde), d’inscrire 24 nouveaux sites sur la Liste du patrimoine mondial, dont la Cour royale de Tiébélé, au Burkina Faso.
Cette Cour constitue un ensemble architectural en terre construite au XVIe siècle et témoigne de l’organisation sociale et des valeurs culturelles du peuple Kasena, décrit l’organisation.
Elle indique aussi que, la Cour royale de Tiébélé, clôturée par un mur d’enceinte défensif, est composée d’un ensemble d’édifices organisés en concessions distinctes et séparés par des murs et des passages les reliant aux lieux des cérémonies ou de rassemblements extérieurs à l’enclos.
Les habitations seraient construites par les hommes de la Cour royale, et ensuite décorées de peintures symboliques réalisées par les femmes, seules détentrices du savoir et chargées de sa transmission.
Outre cette cour du Burkina, trois autres pays figurent sur la Liste, notamment l’Afrique du Sud pour l’inscription de ses sites d’occupation du Pléistocène, des sites de mémoire de Nelson Mandela; l’Ethiopie avec ses sites archéologiques et paléontologiques dans la région des hauts plateaux (Melka Kontouré et Balchit) ; ainsi que le Kenya pour sa ville historique et son site archéologique de Gedi.
Selon l’UNESCO, les 24 nouveaux sites (19 culturels, 4 naturels et 1 mixte) ont rallongé la Liste de ces sites à 1.223 biens inscrits dont 952 culturels, 231 naturels, 40 mixtes.