La Tunisie et le Soudan condamnent fermement l’élimination du chef du bureau politique du Hamas par l’armée israélienne

Plusieurs Etats africains membres de la Ligue arabe condamnent avec véhémence depuis le mercredi 31 juillet, l’élimination physique du chef du bureau politique du mouvement palestinien, Ismaïl Haniyeh Hamas, lors d’un raid aérien israélien contre la résidence où logeait la victime et son garde du corps, à Téhéran, la capitale de l’Iran.

Dans un communiqué rendu public dans la nuit de mercredi à jeudi 1er août 2024, le ministère tunisien des Affaires étrangères a dénoncé «le lâche assassinat du leader palestinien, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran, et présenté des « condoléances à la famille du martyr ainsi qu’au peuple palestinien».

A cette occasion, «la Tunisie réitère son soutien aux Palestiniens dans la lutte pour recouvrer leurs droits légitimes, notamment la création de leur propre Etat indépendant et souverain, sur toute la terre palestinienne, avec Al-Qods (Jérusalem, ndlr) pour capitale».

La disparition tragique du leader politique du Hamas, constitue aux yeux de la Tunisie, «est un assassinat odieux s’ajoutant à la longue histoire sanguinaire de l’occupation sioniste (…), demeure une violation flagrante et une grave atteinte à la souveraineté des pays, à toutes les valeurs humanitaires et aux conventions internationales (…)».

Sur un ton presque similaire, le Soudan a affiché sa proximité du peuple palestinien ce 31 juillet, suite à l’assassinat d’Ismaïl Haniyeh, en condamnant par la voix de son ministère soudanais des Affaires étrangères «l’assassinat du chef du bureau politique du Hamas à Téhéran » et en dénonçant le recours à la liquidation physique des opposants politiques» au sionisme.

La mort brutale d’Ismaïl Haniyeh est source de préoccupation pour les chancelleries engagées dans la médiation au Proche-Orient pour hâter le retour à la paix entre Palestiniens et Israéliens qui se livrent de nouveau, une guerre meurtrière depuis le 7 octobre 2023.

Selon le Hamas, Ismaïl Haniyeh a été tué par un missile de l’armée sioniste lors d’un raid contre sa résidence à Téhéran le mercredi 31 juillet, après avoir participé à la cérémonie d’investiture du nouveau Président iranien, Massoud Pezeshkian.