La Tanzanie a décidé ce dimanche 4 août, de renforcer les mesures de surveillance sanitaire aux postes frontaliers de son territoire, après la détection de plusieurs cas du mpox (variole du singe) au Burundi, Kenya et en République démocratique du Congo (RDC), des Etats voisins immédiats de la République tanzanienne.
Le ministère tanzanien de la Santé a annoncé que des équipes de professionnels de la santé «ont été déployées aux postes-frontières du pays pour renforcer la surveillance du mpox».
«Des professionnels de la santé examinent toutes les personnes qui entrent et sortent du pays”, a déclaré Englibert Kayombo, directeur par intérim de la communication gouvernementale au ministère de la Santé, assurant que “pour le moment, aucun Tanzanien n’a été diagnostiqué porteur du mpox»,
«La Tanzanie n’étant pas une île, des plans d’urgence ont été mis en place au cas où un malade serait détecté», a-t-il ajouté.
Depuis le 29 juillet dernier, la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) a convié ses Etats membres «à sensibiliser leurs citoyens sur la manière de se protéger et de prévenir la propagation du mpox».
Le CDC Africa (Centre de contrôle et de prévention des maladies sur le continent africain) a fait état en fin de semaine dernière, d’une hausse vertigineuse des cas de contamination par le mpox sur le continent africain, entre 2022 et juillet 2024.
La RDC se révèle être le pays le plus touché par ces contaminations sur le continent africain, selon des statistiques du CDC Africa.