La BAD accorde aux Comores un financement de 135 millions de dollars pour moderniser ses ports et accroitre son commerce

Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, lundi, avoir accordé un appui financier de 135 millions de dollars à l’Union des Comores pour l’extension et la modernisation des ports de Moronni et de Boingoma, pour la promotion du commerce et pour le développement économique de cet archipel de l’océan Indien.

Approuvé en fin de semaine passée par son Conseil d’administration, ce financement consiste en un don de près de 133 millions de dollars du Fonds africain de développement, le guichet concessionnel du Groupe de la BAD, et d’un autre don de deux millions de dollars au titre de la Facilité d’appui à la transition, un mécanisme de la BAD destiné aux États en transition.

Il s’agit là du plus important financement jamais accordé aux Îles Comores, pour financer un important projet maritime et de commerce régional, précise le communiqué de la BAD.

Le soutien destiné au Projet d’aménagement d’un corridor maritime et de facilitation du commerce régional (PACMFCR) permettra l’extension et la modernisation de deux ports essentiels au développement économique du pays, ainsi que la mise en place d’une zone économique spéciale.

L’objectif du projet est d’améliorer la connectivité nationale et internationale des Comores à travers la mise à niveau des infrastructures portuaires, la promotion de l’intégration régionale et la création d’un écosystème favorable au développement de chaînes de valeur.

Le communiqué précise que le projet sera cofinancé par plusieurs institutions (la Banque européenne d’investissement, la Banque mondiale, la Banque islamique de développement et l’Agence française de développement).

Selon la BAD, les Comores disposent d’énormes potentialités pour le développement de l’économie bleue, de la pêche, de l’agriculture et du tourisme, mais la mise en valeur de ce potentiel bute sur des défis structurels importants, notamment la mauvaise qualité des infrastructures portuaires, entraînant un coût élevé des affaires et une vulnérabilité accrue aux chocs extérieurs.