L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé ce mercredi 7 août, qu’une réunion de son Comité d’urgence sur le mpox (variole du singe) sera tenue prochainement, sans fournir toutefois, la date exacte de cette rencontre.
Le «Comité d’urgence sur le mpox se réunira dès que possible», s’est contentée d’indiquer l’OMS.
Selon l’institution spécialisée des Nations Unies, la prochaine rencontre de ce «Comité d’urgence sur le mpox» permettra de déterminer si oui ou non il faut qualifier cette «épidémie d’urgence internationale». Comme ce fut le cas pour la Covid-19 début mars 2020.
Le Centre de contrôle et de prévention des maladies en Afrique (CDC Africa) a émis la semaine dernière, des inquiétudes face à l’augmentation exponentielle des cas de contamination et de décès du mpox en Afrique ces deux dernières années.
Les experts onusiens craignent «une nouvelle propagation dans le monde, à l’intérieur et en dehors du continent africain», au regard de la virulence de la «nouvelle souche du mpox qui est plus mortelle que celle que nous avons connue en 2022», explique l’OMS.
Deux ans après la précédente épidémie mondiale de la variole du singe, la RDC fait l’objet, selon le CDC Africa, de la plupart des attentions des experts de cette pathologie.
CDC Africa a ainsi recensé «plus de 11.000 cas rapportés et près de 450 morts en RDC ces derniers mois, avec un taux de mortalité pouvant atteindre jusqu’à 10% chez les enfants, selon les chercheurs du pays».
Plusieurs pays africains qui ont recensé de premiers cas non mortels de la maladie, ces derniers jours, ont renforcé leurs dispositifs de prévention sanitaire, que ce soit en Afrique occidentale, orientale, australe ou centrale.