Les États-Unis ont fait don de 50.000 doses du vaccin Jynneos contre le Mpox, ce vaccin étant déjà approuvé par la Food and Drug Administ leration (FDA), a annoncé mercredi 14 août, le ministère américain de la Santé dans un communiqué, précisant que que «la vaccination sera un élément essentiel de la riposte à cette épidémie. Pour soutenir cet effort.
Dans le même élan international, le laboratoire pharmaceutique danois ‘Bavarian Nordic’ s’est dit prêt à produire d’ici à 2025, «jusqu’à 10 millions de doses de vaccins contre le mpox», dont a besoin l’Afrique pour soigner ses malades, d’après l’OMS et l’Africa CDC qui estiment le coût de ce lot à 3 milliards de dollars.
Epicentre de la propagation du « clade 1», un variant virulent et du mpox, depuis septembre 2023 en Afrique, la RDC est disposée à recevoir l’appui international.
Pour faire face à cette maladie, l’Afrique ne dispose actuellement que 200.000 vaccins.
«Il faut plus de financement international pour contrer ce mal à l’échelle africaine», a souligné l’OMS.
Les USA ont été le premier Etat d’Occident à avoir volé au secours de l’Afrique et tout particulièrement de la RDC, sur la base d’arguments épidémiologiques.
Le variant dangereux du mpox est actuellement plus présent au Sud-Kivu, ont précisé en cette fin de semaine l’OMS et les autorités sanitaires de la RDC.
diagnostiqué pour la première fois chez des humains en 1970 dans l’actuelle RDC (ex-Zaïre), le mpox est défini comme une «maladie virale qui se propage de l’animal à l’homme mais qui se transmet aussi via un contact physique étroit avec une personne infectée par le virus», renseignent des précisions techniques de l’OMS.
En 2022, une épidémie du mpox avait fait à l’échelle mondiale «quelque 140 morts sur environ 90.000 cas», selon l’OMS.
Ce jeudi 15 août, la RDC, le pays francophone le plus peuplé de la planète avec ses 100 millions d’habitants, a levé le voile sur la véritable étendue des contaminations recensées au sein de ses populations, précisant que «toutes ses provinces sont désormais touchées par l’épidémie».