Le Conseil des ministres burkinabè a tenu ce mercredi 21 août, une réunion à Ouagadougou (capitale), présidée par le capitaine Ibrahim Traore, a acté le retour à l’ancienne devise nationale du Burkina Faso.
La devise actuelle «Unité, progrès, justice», issue de l’application de l’article 34 de la Constitution du pays, va donc céder la place à la devise «La patrie ou la mort, nous vaincrons» adoptée en 1992 durant la Conférence nationale, avant d’être remplacée par la devise actuelle en 1997 sous l’ex-Président Blaise Compaoré.
Ce nouveau changement de devise nationale est porté par une ambition étatique visant «à consolider la fibre nationaliste dans le pays», a expliqué le ministre d’Etat et porte-parole du gouvernement burkinabè, Jean Emmanuel R. Ouedraogo à l’issue de la réunion du Conseil des ministres.
Il a expliqué par ailleurs cette démarche par une volonté de la Transition burkinabè de recoller à un certain nombre d’idéaux chéris par la révolution sous feu Thomas Sankara qui avait préside le pays de 1983 à 1987.