La diplomatie algérienne a encaissé un énième cuisant revers dans sa vaine tentative d’imposer la présence du Polisario aux réunions préparatoires les 22 et 23 août, de la 9e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9) qui se tient à Yokohama.
La diplomatie japonaise affirme que seuls les Etats membres de l’ONU sont habilités à participer à ce sommet, or la pseudo-république sahraouie (RASD) ne figure en aucune manière, dans le listing des états membres de l’Organisation des Nations Unies et son front Polisario n’a jamais eu le statut de mouvement de libération. D’ailleurs, le Japon à l’instar des cinq pays membres permanents au Conseil de Sécurité ne reconnait pas cette entité fantoche créée de toutes pièces par le régime algérien.
Face à cette réalité qui ne souffre d’aucune équivoque, la diplomatie algérienne a quand même trouvé un moyen frauduleux d’introduire dans la salle des réunions à Tokyo, un mercenaire du Polisario ont lui accordant un passeport diplomatique algérien et le badge de membre de la délégation algérienne.
Mais après la dénonciation de ce subterfuge par les diplomates marocains, le Ministre délégué japonais des Affaires étrangères, Fukazawa Yoichi qui intervenait vendredi en séance plénière, a affirmé solennellement que l’intrusion du « polisario » à cette réunion « ne change en rien la position du Japon », précisant que le Japon ne reconnait pas l’entité fantoche sahraouie et «n’invite aux Conférences de la TICAD que les Etats membres des Nations Unies».
La déclaration du ministre délégué, Fukazawa Yoichi, a par ailleurs mis à nu, les manœuvres machiavéliques de la diplomatie algérienne qui, malgré les retentissants et nombreux camouflets que la diplomatie marocaine lui a infligés dans cette longue bataille diplomatique autour du Sahara marocain, s’efforce encore à faire prévaloir sans y parvenir, les thèses chimériques du Polisario à l’occasion des rencontres internationales, au moment où l’étau se resserre de plus en plus autour de cette entité fantoche aux Nations Unies et surtout sur l’échiquier diplomatique africain où seuls 22 Etats sur 54, reconnaissent encore la pseudo-rasd.