Le mythe surréaliste de la chimérique «république sahraouie» touche à sa fin (Instituts spécialisés)

La reconnaissance, le 10 décembre 2022, par les Etats-Unis de «la souveraineté pleine et entière du Royaume du Maroc sur son Sahara» avait donné le coup de grâce aux gesticulations du régime vert-kaki algérien et aux rêves chimériques du Polisario de fonder un état sur un territoire qui fait historiquement partie intégrante du Royaume du Maroc.

Mû par ses ambitions hégémoniques et sa volonté d’instaurer un leadership au Maghreb et au Sahel, le régime algérien et ses protégés du front Polisario ont été complètement désarçonnés par le récent soutien de la France à l’instar de l’Espagne et des Etats-Unis sous le mandat de Donald Trump, de la proposition marocaine d’autonomie la considérant comme étant «sérieuse, crédible et réaliste» et comme étant «la seule base d’une solution juste et durable pour une paix et une prospérité durables» au Sahara Occidental sous souveraineté marocaine.

La décision de ces trois pays ont mis fin au mythe surréaliste d’une soi-disant «république sahraouie», d’autant plus que cette entité fantoche n’a jamais été reconnue par l’ONU en tant qu’Etat souverain et indépendant, un constat qui vient d’être confirmé par deux instituts spécialisés en l’occurrence l’Institut américain pour la paix (USIP) basé aux USA et l’Institut d’études sécuritaires siégeant à Pretoria, en  Afrique du Sud, principal allié de l’Algérie dans le dossier du Sahara.

Leur emboîtant le pas, le groupe de réflexion Atlantic Council, basé à Washington, dont la chercheuse et Directrice adjointe de la communication, DW Sarah Zaaimi, vient d’affirmer que «la reconnaissance de la France est un geste extrêmement symbolique qui pourrait sceller le sort du conflit du Sahara occidental».

Si Thomas M. Hill, Directeur des programmes pour l’Afrique du Nord au sein du groupe de réflexion United States Institute of Peace, a attesté dans un récent éditorial, que le conflit du Sahara «est terminé», l’ISS-Institute for Security Studies-Pretoria, a lui aussi tiré la même conclusion à l’issue de ses investigations, en affirmant que le Polisario «est en train de perdre la bataille» face au Maroc dans le litige territorial qui les oppose autour du Sahara. L’ISS a également fait état d’une constante érosion du soutien au Polisario en Afrique du Sud et dans le continent, où la pseudo-république (rasd) n’est désormais reconnue que par 22 des 54 Etats membres de l’Union Africaine (UA).

Actuellement seuls les pouvoirs corrompus d’Alger et à un degré moindre, de Pretoria, soutiennent encore cette république fantoche autoproclamée par le Polisario, un mouvement dont les connivences sont avérées avec des groupes armées terroristes qui s’activent dans la bande du Sahel et dans certaines régions d’Afrique sub-saharienne. En revanche, ajoute l’institut sud-africain dans son rapport, le nombre des pays du continent qui soutiennent la position du Maroc ne cesse de croître et la proposition d’autonomie pour le Sahara est de plus en plus largement cautionnée dans les quatre coins du monde.

Faut-il rappeler enfin que les Chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC), ont complètement ignoré la question du Sahara marocain dans leur communiqué final qui a sanctionné les travaux de leur Sommet ordinaire tenu les 17 et 18 août à Harare au Zimbabwe, contrairement aux attentes de l’Algérie et du Polisario qui comptaient beaucoup sur l’Afrique du Sud pour faire entendre leur voix.

A présent, le but ultime qu’attend la diplomatie marocaine est de parvenir à l’exclusion définitive de cette entité fantoche de l’Union Africaine.