L’Assemblée générale (AG) des Nations Unies a adopté en fin de semaine écoulée une décision orale visant à «insuffler un nouveau souffle» aux discussions portant sur la réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies.
L’urgence de la réforme de ce Conseil a été remise au goût du jour tout au long du mois d’août dernier, par la Sierra Leone qui assurait la présidence tournante de l’organe exécutif de l’ONU.
A travers son vote, l’Assemblée générale a tenu à réaffirmer «son rôle central dans la question de la représentation équitable et de l’augmentation du nombre des membres du Conseil de sécurité, soulignant que la composition de ce Conseil ne reflète plus le paysage politique actuel» sur la planète, a relevé l’ambassadeur de la Sierra-Leone en poste à New York.
S’exprimant au nom du Groupe africain à l’ONU, le diplomate sierra-léonais a expliqué que les Etats membres «doivent faire preuve de volonté politique pour réformer l’ONU, et ce afin de garantir son rôle central dans la gouvernance mondiale et d’établir un ordre international fondé sur des principes d’équité et d’universalisme».
«Donner la priorité à l’Afrique dans la réforme du Conseil de sécurité est essentiel pour rendre cet organe plus inclusif, démocratique, transparent, responsable, légitime et efficace, en particulier pour ce qui est de la répartition des sièges dans les catégories permanente et non permanente», a défendu le diplomate sierra-léonais.
Ce sujet sensible autour de la réforme du Conseil de Sécurité de l’ONU sera au cœur des travaux de la 79è session de l’Assemblée Générale au courant de ce mois de septembre 2024.