Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) a dressé ce mardi 3 septembre Nairobi (Kenya) l’état des lieux de la progression du Mpox en Afrique de l’Est et australe, tout en émettant des craintes autour de la recrudescence exponentielle des cas de contamination dans ces deux sous-régions africaines.
«Environ 367 cas de Mpox dont trois décès ont été confirmés à ce jour dans cinq pays d’Afrique de l’Est et d’Afrique australe, alors que l’on craint que le nombre de cas n’augmente encore», a indiqué le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU.
«Certains pays de la région dont le Burundi, le Rwanda et l’Ouganda ont lancé leurs plans d’intervention pour lutter contre la maladie. Cependant, le financement et les ressources limitées entravent les efforts visant à freiner la propagation», a déploré le service régional de l’OCHA pour l’Afrique australe et orientale, en publiant sa dernière mise à jour autour de l’épidémie.
En date du lundi 2 septembre 2024, le Burundi a «enregistré 328 cas, l’Afrique du Sud 24, l’Ouganda sept, tandis que le Rwanda et le Kenya en comptaient quatre chacun», a informé cette institution spécialisée des Nations Unies.
Pour rappel, le Burundi est le deuxième pays le plus touché par le Mpox en ce moment en Afrique après la République démocratique du Congo (épicentre de la maladie selon l’OMS). Plus de «3.800 cas confirmés» du Mpox ont été enregistrés en Afrique depuis janvier 2024 selon l’OMS.
Plusieurs pays africains dont la RDC sont en attente de la fourniture des premières doses de vaccin anti-Mpox pour riposter contre l’épidémie sur leur territoire sanitaire.