Les autorités burkinabè ont décidé, mercredi, d’étendre la mesure de quotas d’enlèvements à l’importation à l’ensemble des produits similaires fabriqués ou produits au niveau national, encouragés par des résultats «satisfaisants» déjà obtenus.
La décision a été prise par un Conseil des ministres qui a adopté un décret portant institution de ces quotas.
Le communiqué du Conseil informe que, pour des raisons de protection des unités industrielles nationales, le Gouvernement avait pris la résolution d’instaurer en 2018 un quota d’enlèvement à l’importation des produits similaires fabriqués ou produits au niveau national notamment l’huile alimentaire, le sucre, le pneumatique et la farine de blé.
L’application de cette initiative aurait permis à la Nouvelle Société Sucrière de la Comoé (SN SOSUCO) de vendre l’intégralité de sa production de 2018 à 2023, à la Société Nouvelle Huilerie et Savonnerie (SN CITEC) d’engranger un chiffre d’affaires de plus de sept milliards FCFA entre 2019 et 2023, et de donner un souffle nouveau à la Société Africaine de Pneumatiques (SAP OLYMPIC) et aux minoteries.
Les autorités se félicitent que des résultats satisfaisants aient été enregistrés cinq années après la mise en œuvre de la mesure.