Le Ghana réitère son engagement à accompagner le Burkina dans sa lutte contre l’insécurité

Le ministre ghanéen de la Sécurité nationale, Albert Kan-Dapaah s’est rendu mardi à la tête d’une délégation, à Ouagadougou, où il a renouvelé l’engagement de son pays à soutenir le Burkina Faso dans le cadre de sa lutte contre l’insécurité, a annoncé le ministère burkinabè des Affaires étrangères dans un communiqué publié sur sa page Facebook.

«Nous avons des relations excellentes et séculaires. Les populations vivent en parfaite harmonie. Par conséquent, ce qui touche le Burkina concerne aussi le Ghana. Nous réitérons notre engagement à accompagner le Burkina à faire face au défi sécuritaire», a-t-il déclaré, lors d’une rencontre de la délégation ghanéenne avec le ministre burkinabè des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, Karamoko Jean Marie Taoré, et d’autres membres du gouvernement du Burkina.

Mettant en avant l’importance de renforcer les relations en matière de lutte contre l’insécurité, entre les deux pays voisins qui partagent plus de 630 km, le ministre ghanéen a conclu que c’est «dans l’intérêt du Ghana de prêter main forte au Burkina pour combattre le terrorisme».

Pratiquement, Accra veut jouer le rôle de porte-voix auprès de différentes institutions régionales et internationales en faveur du Burkina Faso. Kan-Dapaah a souligné, en effet, l’engagement de son pays à mener des plaidoyers auprès des institutions internationales, telles que l’Union africaine, la CEDEAO et les Nations Unies, sur la nécessité d’accompagner le Burkina Faso pour combattre le terrorisme.

«Je voudrais traduire la satisfaction du gouvernement burkinabè pour la bonne collaboration avec nos frères et sœurs du Ghana », a déclaré, de son côté, le chef de la diplomatie burkinabè, Karamoko Jean-Marie Traoré qui a salué, entre autres, la gestion des refugiés burkinabè ayant fui leur pays pour des raisons sécuritaires et qui se retrouvent au Ghana.

Le ministre Traoré a laissé entendre que la rencontre entre des responsables des deux pays «se voulait un cadre de renforcement de la coopération entre le Burkina et le Ghana».