Les accusations des trois pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) et de la Confédération des Etats du Sahel, relatives au «soutien» apporté par l’Ukraine aux groupes terroristes présents au Sahel, ont été réitérées cette semaine pour la énième fois.
Les ministres des Affaires étrangères du Mali, du Burkina Faso et du Niger, réunis le 16 septembre à Bamako, à l’occasion du premier anniversaire de la création de l’Alliance des Etats du Sahel, sont, en effet, revenus à la charge contre l’Ukraine en dénonçant son «soutien actif et publiquement revendiqué» aux groupes terroristes qui s’activent dans la bande du Sahel.
« Les ministres ont saisi cette occasion pour condamner fermement l’intervention, désormais assumée de certains sponsors étatiques étrangers qui abritent, entretiennent, et soutiennent les bandes terroristes», indique un communiqué de presse reprenant les conclusions de la réunion.
«A ce titre, ils ont dénoncé le soutien actif et publiquement revendiqué de l’Ukraine aux groupes terroristes qui ont attaqué la localité de Tinzawatène au Mali», précise la même source.
Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop a souligné que «face à cette agression caractérisée, les pays membres de la Confédération des États du Sahel se sont retrouvés bien seuls (…) En dehors de quelques partenaires sincères et de l’OCI», (Organisation de la coopération islamique), déplorant que «rares ont été les acteurs internationaux ayant condamné cette agression gratuite de l’Ukraine».