A Sella-Kafta, une zone dans le Nord du Sierra Léone mise en quarantaine depuis la semaine dernière, un nouveau cas d’Ebola est apparu chez une femme, alors que le pays espérait venir à bout de la terrible épidémie.
Cette région avait été mise en quarantaine pour 21 jours, la durée maximale d’incubation du virus, suite à la mort d’une femme de 67 ans victime du virus. Toutefois, la nièce de la personne décédée qui était en contact avec elle, a été testée positif à son tour, selon des responsables de la santé de cette zone.
Juste avant l’apparition de ces nouveaux cas, la Sierra Leone espérait l’éradication du virus, surtout après la sortie d’hôpital, le 24 août dernier à Makeni (centre-nord), de la dernière malade d’Ebola connue. Plus de deux semaines s’étaient écoulées sans qu’aucune nouvelle contamination ne soit signalée.
A l’origine de ce répit dans la propagation de la terrible maladie, le vaccin expérimental VSV-Ebov, produit par la société Merck. Pour une population atteignant un millier d’habitants dans la région, cent cinquante personnes se sont fait vacciner. Les vaccins sont administrés par les agents médicaux de l’Organisation mondiale de la santé qui mènent l’opération.