La Côte d’Ivoire plaide pour des investissements massifs et structurants dans sa filière anacarde

Pour booster une plus grande transformation locale de ses productions annuelles de noix de cajou, dont elle est le premier producteur mondial, la Côte d’Ivoire a de nouveau plaidé ce lundi 23 septembre pour des investissements massifs externes et locaux dans cette filière agricole.

Ce plaidoyer a été formulé lors d’un Forum de 72H organisé par le ‘Conseil coton-anacarde’ dans la capitale économique ivoirienne, Abidjan.

Le ‘Conseil coton-anacarde’ projette d’ici le 25 septembre, la signature de «trois protocoles d’accord d’un montant total d’environ 16 milliards de FCFA (environ 27 millions de dollars)» avec des investisseurs pour booster la filière anacarde.

Le ministre ivoirien de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoimani a plaidé vivement pour des investissements de nationaux et d’étrangers dans le secteur de l’anacarde en Côte d’Ivoire, en étalant des chiffres laudatifs produits par cette filière agricole.

D’après le ministre Kouassi Adjoumani, la production annuelle de noix de cajou en Côte d’Ivoire est passée de «500.000 tonnes en 2013 à 1,2 million de tonnes en 2023. Fruit de plusieurs programmes et projets mis en place par le gouvernement pour dynamiser le secteur», des efforts colossaux, a-t-il dit, qui n’oblitèrent pas les défis structurels perdurant dans cette filière agricole, notamment la faible valeur ajoutée à la transformation locale de la noix de cajou dans le pays.

«En 2023, seulement 21% de la production ivoirienne de noix de cajou a été transformée localement, un chiffre très éloigné de l’objectif de 50% de transformation fixé par l’Etat ivoirien pour 2030», a déploré Kouassi Adjoumani.

La Côte d’Ivoire a intégré depuis le premier trimestre 2024, le cercle des 10 principales économies du continent africain.