L’OIF (Organisation internationale de la Francophonie), par le biais de sa Secrétaire Générale, la Rwandaise Louise Mushikiwabo, a exprimé le 27 septembre 2024 sa vive préoccupation, suite à «l’escalade de la violence de part et d’autre de la Ligne bleue, et déplore les pertes de vies innocentes au Liban ces derniers jours».
En se fondant sur le droit international et les vertus du multilatéralisme, l’OIF, creuset de 88 Etats et Gouvernements membres, «appelle au respect en toutes circonstances du droit international, et en particulier du droit international humanitaire, et invite tous les acteurs concernés à œuvrer en faveur de la désescalade, afin d’éviter un élargissement du conflit dans la région».
La nouvelle crise en cours au Moyen-Orient doit connaître une fin pacifique et négociée, insiste encore l’OIF, en faisant une interprétation de récentes résolutions onusiennes sur le sujet. «La Secrétaire générale de la Francophonie encourage toutes les parties à privilégier une solution diplomatique au conflit, dans le respect des résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité des Nations Unies», a encore plaidé l’OIF.
«Comme l’a rappelé son Représentant lors de la récente réunion du CPF (Conseil permanent de la Francophonie, 3è organe plénier de l’OIF), le Liban est un pilier de la Francophonie dans cette région du monde.
A cet égard, L. Mushikiwabo tient à exprimer la solidarité de la famille francophone avec le peuple libanais dans cette nouvelle épreuve qu’il traverse», a encore compati le Secrétariat général de la Francophonie. Les violences en cours au Liban continuent de meubler les débats et discussions en cours à la 79è AG des Nations Unies.