L’Union européenne (UE) et plusieurs États membres ont réaffirmé vendredi dernier leur solides liens d’attachement à leur partenariat stratégique avec le Maroc et fait part de leur volonté de le renforcer et de le diversifier davantage, suite à la décision prononcée le jour même, par la Cour de justice de l’UE (CJUE) et dans laquelle elle confirme l’annulation des accords de pêche et agricole incluant le Sahara et qui ont été conclus par l’UE et le Royaume en 2019.
En réaction au verdict peu convaincant prononcé vendredi dernier par la CJUE, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen et le Haut-représentant de l’Union Européenne, Josep Borrell, ont ouvert le bal de la solidarité des Européen avec le Maroc.
Dans une déclaration conjoint, les deux responsables ont réitéré l’engagement de l’UE en faveur de la préservation et du renforcement des relations étroites avec le Maroc dans tous les domaines, conformément au principe “pacta sunt servanda”, traduisant ainsi ma grande importance qu’accorde l’UE à son partenariat stratégique avec le Maroc décennal et matérialise l’importance du partenariat de l’UE de longue date avec le Royaume du Maroc.
Et Ursula von der Leyen et Josep Borrell de rappeler à ce titre, que les deux parties ont établi, au fil des ans, “une profonde amitié et une coopération solide et multiforme, que nous entendons porter à un niveau supérieur dans les semaines et les mois à venir”.
Les diplomaties de plusieurs pays membres influents de l’UE ont emboîté le pas aux deux dirigeants de l’UE, soulignant le caractère stratégique du partenariat Maroc-UE. En effet, les ministères des Affaires étrangères de l’Espagne, la France, la Belgique, les Pays-Bas, l’Italie, la Hongrie et la Finlande n’ont pas tardé à réagir dirigeants de l’UE tel, Ursula von der Leyen et Josep Borrell ont adopté une position similaires à ce l’UE.
En attendant la réaction des autres pays de l’UE notamment ceux qui soutiennent officiellement comme l’Allemagne et le Danemark, la proposition marocaine d’autonomie pour le Sahara, seuls, le groupe terroriste «Polisario» et son parrain et sponsor algérien se sont réjouis du rejet par la Cour européenne des recours présentés par les Vingt-sept contre sa décision portant annulation des accords agricole et de pêche, intégrant le Sahara marocain.
Cette unanimité des hautes instances dirigeantes de l’UE et d’un nombre croissant des pays membres dans leur attachement au « partenariat stratégique » avec le Maroc, traduit de facto, la légitimité des droits historiques du Maroc sur son Sahara d’une part et d’autres part, la partialité des magistrats de la CJUE dans leurs jugements relatifs au Sahara Occidental du Maroc et à son intégrité territoriale, sachant que l’Espagne et la France, anciennes puissances coloniales de cette partie du territoire marocain, ont fini par rendre justice au Maroc en reconnaissant sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire national incluant son Sahara Occidental.