Les deux chambres du Parlement en Ethiopie ont élu, lundi 7 octobre, le ministre des Affaires étrangères, Taye Atske Sélassié, au poste de président de la République, dans la suite de la fin du mandat de l’actuelle présidente, Sahle-Work Zewde.
« Taye Atske Sélassié est élu nouveau président de la République fédérale démocratique d’Ethiopie », a déclaré le président de la Chambre des représentants du peuple (Chambre basse), Tagesse Chaffo, à l’issue du vote.
Le nouveau chef d’Etat a prêté serment devant les membres de la Chambre des représentants du peuple et de la Chambre de la fédération d’Ethiopie, en présence du Premier ministre, Abiy Ahmed, avant de recevoir la Constitution des mains de la présidente sortante.
Sélassié devient le cinquième président de cet Etat d’Afrique de l’Est, deuxième pays le plus peuplé du continent ; depuis l’adoption de la Constitution de 1995.
Certains observateurs estiment que les expériences acquises par Sélassié dans ses anciennes fonctions (ministre des Affaires étrangères et ambassadeur de l’Ethiopie aux Nations unies, aux Etats-Unis, en Suède et en Egypte), pourraient être utiles dans la résolution des conflits auxquels Addis-Abeba fait face dans la sous-région, notamment avec l’Egypte et la Somalie ; et ce malgré le fait que le poste de Chef de l’Etat reste honorifique en Ethiopie.
Sahle-Work Zewde, première femme cheffe de l’Etat éthiopien, avait accédé au pouvoir en 2018. Elle et la Tanzanienne Samia Suluhu Hassan étaient les deux seules femmes présidentes sur le continent africain.