Les autorités mauriciennes ont fixé au 10 novembre prochain la date de la tenue des prochaines élections législatives, conformément à l’esprit et à la lettre de la Constitution de cette île prospère de l’Océan Indien.
Le Président mauricien Prithvirajsing Roopun a annoncé la dissolution de l’actuelle législature mauricienne en fin de semaine écoulée, à l’approche de la fin de son mandat quinquennal.
«Agissant conformément à l’avis du Premier ministre, le Président Prithvirajsing Roopun a dans un décret dissout le Parlement avec effet immédiat, et fixé le 10 novembre 2024 comme jour du scrutin», ont informé les autorités de cette île de 1,3 million d’âmes.
Conformément à la Constitution en vigueur à Maurice, la dissolution de l’Assemblée nationale devait être prononcée avant le 21 novembre, date d’échéance du mandat en cours des 70 députés qui forment son Parlement.
Le Premier ministre sortant, Pravind Kumar Jugnauth et son parti avaient largement remporté les législatives de 2019, après avoir succédé à son père en 2017, un vétéran de la politique mauricienne. La coalition ‘Alliance morisien’, dominée par le MSM (Mouvement socialiste militant) de Pravind Jugnauth, avait très précisément gagné «une large majorité de 42 sièges» lors des législatives de 2019.
Selon le système électoral en vigueur dans ce pays insulaire, 62 sièges du Parlement sont pourvus sur la base du suffrage universel direct, et huit sont pourvus par nomination, selon un système dit du «meilleur perdant». Les candidatures aux législatives 2024 devront être déposées avant le 22 octobre prochain, selon les normes électorales en vigueur dans ce pays de l’Océan Indien.
Indépendante en 1968, l’Ile Maurice constitue un modèle de démocratie représentative et de développement harmonieux sur le continent africain, avec une économie tournée principalement vers le tourisme, les services financiers, les exportations de sucre et de textiles, et la pêche.