«L’Assemblée pour le développement économique de l’Afrique» s’est réunie en Sommet ce 10 octobre 2024 à Abidjan (Côte d’Ivoire) dans le cadre de la campagne de mobilisation de fonds pour l’IDA (Association internationale de développement, une institution de la Banque mondiale dédiée à l’aide aux pays pauvres).
Le Sommet de ce 10 octobre 2024 a été présidé par le Président Alassane Ouattara, et a connu la participation d’une demi-douzaine de dirigeants africains dont le Président en exercice de l’UA (Union Africaine), le Mauritanien El Ghazouani.
Nialé Kaba (ministre de l’Economie, du Plan et du Développement de la Côte d’Ivoire) a tablé au terme de ces travaux sur la mobilisation de «120 milliards de dollars pour le développement des pays les plus pauvres du monde dont la grande majorité se trouve en Afrique».
«Il s’agit de soutenir les investissements en infrastructures économiques et sociales visant à accélérer la réalisation des objectifs de développement durable, mais également de définir les priorités de financement et de garantir un soutien adéquat pour relever les défis auxquels l’Afrique fait face», a-t-elle défendu dans le cadre de cette reconstitution de l’IDA-21.
Le dernier processus de reconstitution en date de l’IDA en décembre 2021 avait permis de mobiliser «93 milliards de dollars pour l’exercice 2022-2025».
La Côte d’Ivoire mise sur «l’engagement des partenaires internationaux et la promotion des investissements privés» pour atteindre la reconstitution de l’IDA-21 qui intervient dans un contexte international marqué par «des défis de plus en plus complexes, comme le dérèglement climatique, le financement des économies, l’accès à l’énergie, les crises sécuritaires et l’insécurité alimentaire».
Fondée en 1960 sous la supervision de 174 pays actionnaires, l’IDA est financée en grande partie par les contributions de ses pays membres. Des acteurs de la finance internationale, des représentants du secteur privé et de la Société civile de pays du Sud ont aussi pris part aux travaux de ce 10 octobre.