La Cour de justice de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest) est présidée depuis ce 14 octobre 2024 par le magistrat Ricardo Claúdio Monteiro Gonçalves pour un mandat de deux ans.
Le juriste Monteiro Gonçalves succède au Ghanéen Edward Amoako Asante qui a chapeauté cette Cour régionale pendant six ans. Le nouveau patron de cette Cour a été désigné par un collège de cinq juges, en vertu des textes communautaires qui encadrent le fonctionnement de cette institution.
Monteiro Gonçalves aura pour vice-président le juge sierra-léonais Sengu Mohamed Koroma (qui a remplacé à ce poste l’Ivoirien Justice Gberi-bè Ouattara). La nouvelle équipe de direction de cette Cour régionale se donne pour ambitions de davantage la rendre «indépendante, fiable, efficace et accessible».
Le magistrat Monteiro Gonçalves s’est particulièrement engagé «à favoriser un dialogue continu avec les autres institutions et agences de la CEDEAO, les États membres, les organisations de la Société civile, tout en veillant à une gestion financière prudente des fonds de la Cour communautaire».
Cette institution judiciaire de la CEDEAO traite généralement des différends auxquels des personnes physiques ou morales n’ont pas de solution à l’échelle nationale. Justice Edward Amoako Asante (du Ghana), Justice Gberi-bè Ouattara (de la Côte d’Ivoire) et Justice Dupe Atoki (du Nigeria) complètent l’actuelle équipe de cette institution judiciaire de la CEDEAO.