Eradiquer la faim dans le monde: Du Soudan au Sahel et ailleurs, les USA ont investi «plus de 20 milliards de dollars» 

A l’occasion de la «Journée mondiale de l’alimentation» célébrée ce 16 octobre 2024, l’ambassadrice américaine aux Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield, a levé le voile sur l’immensité des investissements américains contre la faim dans le monde. Y compris en Afrique.

«En cette Journée mondiale de l’alimentation, nous sommes confrontés à une dure réalité: on estime à 733 millions le nombre de personnes qui se sont couchés le ventre creux» ce 16 octobre 2024 sur la planète, a dénoncé la diplomate Linda Thomas-Greenfield.

Au nom du multilatéralisme, les USA ont convié leurs divers partenaires à «continuer à travailler sans relâche pour éradiquer la faim, garantir la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable».

Les 733 millions de personnes souffrant du manque d’alimentation «vivent dans le monde entier: dans des zones de conflit comme le Soudan, Gaza, l’Ukraine et la Birmanie, et dans des États vulnérables au climat, y compris au Sahel. Et elles vivent aussi ici, aux États-Unis, où un enfant sur cinq souffre d’insécurité alimentaire», a davantage illustré l’ambassadrice des USA auprès des Nations Unies.

«C’est pourquoi, sous la direction de l’Administration Biden-Harris, les États-Unis ont investi plus de 20 milliards de dollars dans la lutte contre la faim. C’est aussi la raison pour laquelle nous avons placé l’insécurité alimentaire en tête de l’ordre du jour des Nations Unies», a illustré Linda Thomas-Greenfield. Indiquant au passage que son pays «a fait de la question de l’éradication de la faim l’une de ses priorités au Conseil de Sécurité de l’ONU – parce que ce défi mondial exige une réponse mondiale-».

«Nous devons faire plus, et de manière plus urgente. Dans un monde qui regorge de denrées alimentaires, personne ne devrait souffrir de la faim», a exhorté l’Administration américaine ce 16 octobre 2024.