La détention provisoire du Directeur de l’Agence nationale d’investigations financières (ANIF), Baltasar Ebang Engonga, à la prison de «Black Beach Prison» à Malabo, pour des faits présumés de «détournements de fonds publics» a fait émerger sur les réseaux sociaux équato-guinéens, ces derniers jours, des vidéos sur un présumé énorme scandale sexuel et diplomatique.
Cette affaire de scandale sexuel révélant des vidéos intimes de Baltasar Ebang Engonga a pris une dimension étatique et diplomatique au regard de la proximité familiale existant entre le jeune Directeur de l’ANIF et les actuels dirigeants de la Guinée équatoriale d’une part, et le nombre de pays dans lesquels ces vidéos ont été tournées et d’autre part à cause de la filiation du jeune officiel Baltasar Ebang Engonga.
Il est le fils de l’actuel président de la Commission de la Commission économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC), Baltasar Engonga Edjo’o. La date d’enregistrement de ces vidéos intimes demeure inconnue pour l’heure.
Le scandale a conduit l’exécutif équato-guinéen a opérer ces derniers jours des restrictions autour de l’utilisation d’Internet et à prendre des sanctions disciplinaires. Ces restrictions ont requis l’implication du ministère des Télécommunications et des opérateurs télécom du pays.
Les vidéos intimes incriminées impliquent l’épouse du Directeur national de la Police, une sœur du Président Obiang Nguema, des épouses d’au moins 20 ministres, etc.
Ce 4 novembre 2024, le vice-président équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mangue a annoncé des sanctions à l’encontre des fonctionnaires impliqués dans ce scandale sexuel grandeur nature pour violation du «Code de conduite de l’Administration publique et atteinte aux bonnes mœurs et à l’éthique». Il a surtout fustigé l’atteinte à la «dignité féminine et à l’unité familiale» à travers ces vidéos de petite vertu.
Le Procureur général, Anatolio Nzang Nguema a précisé ces dernières heures sur TVGE (Télévision publique), que l’accusé Engonga Ebang Baltasar est aussi passible de peines additives pour «mise en danger de la santé publique» s’il est reconnu coupable d’être porteur d’infections sexuelles transmissibles.