Les Mauriciens se sont rendus massivement aux urnes hier dimanche 10 novembre pour le compte des 12èmes élections législatives de ce pays indépendant depuis 1968.
En attendant la publication des résultats provisoires globaux, la Commission électorale nationale fait état d’un taux de participation «de 78,6% en moyenne contre 76,1% en 2019. Environ un million d’électeurs étaient inscrits pour ces douzièmes législatives de l’histoire de ce prospère pays insulaire de l’Océan Indien.
891 candidats étaient en lice pour ce scrutin législatif. Seuls 62 seront élus députés, huit autres sièges seront alloués par la Commission de surveillance électorale pour assurer l’équilibre dans la représentation communautaire, comme le stipule la Constitution mauricienne.
En course pour un troisième mandat à la tête du Gouvernement mauricien, le Premier ministre sortant, Pravind Kumar Jugnauth (62 ans) se dit très confiant de remporter la victoire.
Deux grands blocs politiques se sont défiés dans le cadre de ces législatives 2024 à savoir : la coalition menée par le Mouvement socialiste militant (MSM) de Pravind Kumar Jugnauth, et l’Alliance du changement (opposition) chapeautée par Navin Ramgoolam, chef du Parti travailliste.
Ce dernier qui avait appelé ses partisans à la vigilance en amont et durant le scrutin, a assuré plus tard que «le vote s’était déroulé sans incident. On va vers une large victoire ce 11 novembre. Le peuple attend cette libération».
Ces deux grandes coalitions ont affronté une alliance qui s’est présentée comme une alternative avec le slogan «Ni Navin, ni Pravind», et qui a critiqué «la corruption et le népotisme dans l’archipel» qui dépend de ses revenus tirés du tourisme et de ses services financiers.
Selon la Constitution actuelle de Maurice, le leader de l’alliance politique qui obtient la majorité au Parlement au terme de ces législatives devient Premier ministre.