Le Secrétaire Général de l’ONU, le Portugais Antonio Guterres a adressé ce mardi 19 novembre 2024, un message spécial à la communauté internationale à l’occasion de la célébration de la «Journée mondiale des toilettes» 2024, un message qui intéresse en premier lieu les Etats du Sud du globe et de l’Afrique où les défis liés à l’assainissement demeurent immenses.
«Cette année 2024, la Journée mondiale des toilettes est l’occasion de mettre en lumière les menaces que les conflits, les changements climatiques, les catastrophes et la négligence font peser sur l’assainissement», a fait remarquer le SG de l’ONU.
«J’exhorte tous les États à soutenir la stratégie des Nations Unies en matière d’eau et d’assainissement, à faire de l’eau potable et de l’assainissement des priorités budgétaires et à investir dans des infrastructures résilientes face aux changements climatiques qui puissent protéger ces systèmes en cas de conditions météorologiques extrêmes», a de nouveau mobilisé l’ex-Premier ministre socialiste portugais.
«Les toilettes sont essentielles car elles permettent de promouvoir la santé, de stimuler le développement et de contribuer à faire en sorte que toutes les personnes, en particulier les femmes et les filles, puissent vivre dans la dignité», a souligné le patron de l’ONU, déplorant que pour l’instant, «ce droit humain fondamental reste inaccessible à un trop grand nombre de personnes. Au rythme des progrès actuels, 3 milliards d’êtres humains ne disposeront toujours pas d’installations sanitaires gérées en toute sécurité en 2030».
«Nous devons tout faire pour accroître l’aide apportée aux pays en développement, sur le plan tant financier que technologique, afin de construire et d’entretenir ces systèmes indispensables à la vie. Toutes les parties à un conflit doivent cesser de prendre pour cible les infrastructures d’assainissement et d’approvisionnement en eau», a davantage exhorté le SG de l’ONU.
«Ne ménageons aucun effort pour respecter l’engagement que nous avons pris de garantir un accès universel à l’eau et à l’assainissement, et faire en sorte que chaque personne dans le monde puisse exercer ce droit fondamental», a conclu le patron de l’ONU.