Moins d’un mois après l’adoption par le Parlement du Burkina Faso, du projet de loi portant modification de la Constitution burkinabè, le président Ibrahim Traoré a promulgué ce jeudi 21 novembre, cette loi constitutionnelle qui restaure l’ancienne devise du pays «la patrie ou la mort, nous vaincrons», rapporte l’Agence d’information du Burkina (AIB), citant un décret présidentiel, précisant que cette loi entrera en vigueur dans un délai de 8 jours à compter du vendredi 22 novembre 2024.
La devise «La Patrie ou la mort, nous vaincrons» avait été introduite par l’ancien président Thomas Sankara dans les années 1980, avant d’être remplacée en 1997, par «Unité-Progrès-Justice» sous le mandat de son successeur, Blaise Compaoré.
Fin octobre dernier, les députés burkinabè avaient approuvé à l’unanimité, le projet de loi portant modification de la Constitution, s’alignant sur les modifications soumises par le gouvernement qui s’efforce d’adapter le texte fondamental aux attentes des populations.
Lors d’une récente déclaration, le ministère burkinabè de la Justice a affirmé que «ce changement vise à renforcer le sentiment patriotique d’une part, et d’autre part à faire revivre la flamme de l’engagement citoyen, cette même flamme qui éclaire la marche du peuple vers l’horizon du bonheur».