Près de 1,45 million d’électeurs devraient se rendre aux urnes, ce mercredi 27 novembre, dans l’ensemble du territoire la Namibie et dans ses missions diplomatiques à l’étranger, pour voter au titre des élections générales 2024 (présidentielle et législatives).
Indépendante seulement en 1990, la Namibie organise ce mercredi sa huitième élection présidentielle, un scrutin qui permettra l’élection d’un nouveau Président, après le décès en février 2024, de Hage Geingob, chef du parti historique « Organisation du peuple du Sud-ouest africain» (SWAPO).
Les bureaux de vote pour le compte de ces élections générales sont ouverts jusqu’à 19h GMT dans 121 circonscriptions. Quinze candidats présidentiels sont en lice et 21 partis politiques en course pour le scrutin parlementaire. Chacun de ces élus du futur parlement namibien, aura à exercer son mandat sur les cinq prochaines années.
Selon divers analystes locaux, le scrutin présidentiel va se jouer entre la candidate Netumbo Nandi-Ndaitwah du SWAPO, le parti au pouvoir depuis les années 1990, Bernadus Swartbooi du «Mouvement populaire des sans-terre» et Panduleni Itula du parti des «Patriotes indépendants pour le changement ».
En 2019, lors du dernier scrutin présidentiel en date dans ce vaste Etat d’Afrique australe mais peu peuplé, le défunt Président Hage Geingob avait obtenu plus de 56% des voix à l’Assemblée nationale. Si Netumbo Nandi-Ndaitwah est élue, elle deviendra la première femme à présider la Namibie, après avoir occupé le poste de vice-présidente.