Crise libyenne : Denis Sassou N’Guesso invite les parties à signer la «Charte de réconciliation» d’ici février 2025

Le Président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, effectue depuis hier lundi 9 décembre, un nouveau séjour en Libye consacré à la recherche d’une solution africaine à la crise politique qui sévit dans ce pays nord-africain, qui dispose des plus importantes réserves d’or noir en Afrique.

Au terme de son séjour diplomatique et après plusieurs consultations, Denis Sassou N’Guesso, président du Comité de haut niveau de l’Union Africaine pour la Libye, s’est de nouveau montré optimiste quant à une sortie de crise en Libye via la médiation de l’Union Africaine (UA).

«Nous sentons des frémissements vers la signature de cette Charte. L’espoir est permis», a déclaré le dirigeant congolais au terme de son séjour en Libye. Il a ainsi émis le vœu de voir signer cette Charte à la veille du prochain Sommet de l’UA à Addis Abeba (Ethiopie).

Arrivé à Tripoli le lundi 9 décembre, le Président du Comité de haut niveau de l’Union Africaine pour la Libye a eu tour à tour, des entretiens avec le Président du Conseil présidentiel libyen, Mohammed el-Menfi, puis avec le Premier ministre, Abdelhamid Dbeibah.

L’objet de ces échanges était de faire connaître aux deux parties en conflit en Libye, les nouvelles priorités de l’UA dans le dossier libyen et principalement la signature de la «Charte de réconciliation nationale et du Document de justice transitionnelle».

Denis Sassou N’Guesso a rappelé dans ce sens aux acteurs majeurs de la crise libyenne, l’urgence de capitaliser d’une part sur les progrès réalisés dans le cadre de leurs efforts communs pour un retour à la situation normale et d’autre part d’opérer de nouvelles concessions mutuelles pour faire avancer leur pays sur la voie de l’unité nationale.

Les conclusions du dernier Sommet en date de l’UA à Brazzaville, sur la situation en Libye, ont été transmises aux deux parties en conflit en Libye depuis plus d’une décennie.