La Présidence bissau-guinéenne a annoncé mardi 24 décembre, la prochaine entrée en vigueur de nouvelles mesures dissuasives pour réprimer les écarts de conduite d’agents de Forces de sécurité dans la circulation urbaine.

Selon une promesse du Président, Umaro Sissoco Embalo, toutes les rues de la capitale, Bissau, seront «bientôt équipées de caméras de surveillance afin de surveiller minutieusement la circulation des véhicules au sein de la capitale et, surtout, le comportement des policiers qui y réglementent le trafic routier».

«Nous devons éradiquer ce phénomène honteux qui ternit l’image de notre Police de circulation et de notre société», a justifié Embalo, précisant à ce propos, que «les coupables de ces actes de corruption seraient arrêtés et traduits devant la Justice».

Le phénomène de la corruption des policiers de la circulation dans ce pays pauvre d’Afrique de l’ouest, est au centre de plusieurs débats sociaux ces derniers mois.

Le Chef de l’Etat bissau-guinéen a défendu l’utilité de ces caméras en convoquant des exemples pratiques de mauvaises conduites récurrentes de policiers de la circulation dans la capitale du pays, précisant à cette occasion, avoir reçu de nombreux témoignages sur cette indiscipline de certains agents de la circulation.

«Certains agents de la circulation ont l’habitude d’abuser de leurs pouvoirs en demandant un pot-de-vin aux conducteurs et, en cas de refus, de leur faire payer, parfois, une amende pour une faute injustifiée», a déploré le président Umaroc Embalo.