L’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) a établi ce lundi 30 décembre, le bilan des apports des revenus du secteur minier au budget de l’Etat gestion 2023.

L’ITIE du Sénégal note en gros une «hausse des revenus découlant du secteur minier», tirée principalement par les «paiements effectués par les sociétés Woodside Energy Senegal et BP Senegal Investments». Des recettes affectées selon l’ITIE du pays «à 91,10% au budget de l’Etat».

D’une manière générale, les revenus générés par le secteur extractif au Sénégal en 2023 se sont élevés «à 380,03 milliards de francs CFA (606 millions de dollars)», souligne l’ITIE.

Le démembrement de ces chiffres montre que les revenus du «sous-secteur minier sont en hausse de 96,72 milliards de francs CFA (150 millions de dollars), passant de 235,71 milliards de francs CFA (380 millions de dollars) en 2022 à 332,43 milliards (530 millions de dollars) en 2023», fait remarquer le Rapport global.

Sur le plan des hydrocarbures, les revenus ont connu une «augmentation de 5,95 milliards de francs CFA (10 millions de dollars), passant de 24,7 milliards de francs CFA (39 millions de dollars) en 2022 à 30,65 milliards (49 millions de dollars) en 2023».

L’ITIE du Sénégal note en outre une nette amélioration au titre des «paiements sociaux et environnementaux» dans le cadre de l’exploitation minière au Sénégal. Ces paiements sont passés «de 13,80 milliards de francs CFA (22 millions de dollars) en 2022 à 16,95 milliards (27 millions de dollars) en 2023».

Le Sénégal compte accélérer sa production d’hydrocarbures dans les mois à venir en 2025, en rentrant un peu plus dans le cercle fermé des exportateurs d’or noir en Afrique.