Guinée: 2025, année électorale cruciale et de poursuites des réformes enclenchées par la Transition (Mamadi Doumbouya)

Le Président de la Transition en Guinée-Conakry, le général Mamadi Doumbouya a fait état mardi 31 décembre 2024, de plusieurs promesses politiques et socio-économiques qu’il compte concrétiser durant l’année 2025.

Dans un discours à la Nation de près d’une heure, Mamadi Doumbouya a consacré une dizaine de minutes aux réformes politiques à matérialiser pour tenir des élections consensuelles et inclusives en 2025.

Le Président Doumbouya a promis dans son discours, «de faire de 2025 une année électorale cruciale marquée par le parachèvement du retour à l’ordre constitutionnel».

Dans la foulée, le Chef de l’Etat guinéen a promis, «dès le premier trimestre de l’année 2025», la signature d’un «décret fixant la date du scrutin pour le référendum constitutionnel, seconde étape après l’élaboration du Code électoral».

Ces étapes politiques progressives ont pour finalité, selon le général Mamadi Doumbouya, «de bâtir des institutions solides, capables de résister au temps et à la tentation des hommes, car les différents processus électoraux doivent être transparents, inclusifs et respectueux des valeurs républicaines».

La poursuite de la refondation du pays, a-t-il expliqué, s’articule autour de trois axes essentiels : «L’axe social pour rétablir le vivre-ensemble, l’axe économique pour amorcer le processus de développement socio-économique durable de notre pays, et l’axe politique pour bâtir un Etat de droit à travers la mise en place d’institutions fortes et crédibles».

Devant son discours au peuple guinéen, le général Doumbouya a par ailleurs émis son avis autour des performances macro-économiques de son pays en 2024, des performances «marquées par une croissance exceptionnelle de 6,1%, deux fois supérieure à la moyenne en Afrique subsaharienne, une maîtrise de l’inflation à 7% et du taux d’endettement à 33% du PIB » (Produit intérieur brut).

Le Chef de l’Etat guinéen a salué en outre les «réformes structurelles et profondes» enclenchées sous sa direction pour «garantir une gouvernance plus transparente et responsable et lutter contre la corruption» à différentes échelles dans ce pays ouest-africain qui dispose de nombreuses mines non encore exploitées de façon optimale.