Le président français, E. Macron salue le partenariat stratégique renouvelé de son pays avec le Maroc

Le président français, Emmanuel Macron a salué lundi, lors de la Conférence annuelle des ambassadeurs français, le renouveau du partenariat stratégique liant la France au Maroc lors de sa visite d’État qu’il avait effectuée à l’invitation du Roi Mohammed VI, en octobre dernier dans le Royaume.

Emmanuel Macron a déclaré à l’adresse des ambassadeurs français réunis à l’Elysée, que l’un «des temps importants de ces derniers mois, a été ce que nous avons réussi à bâtir avec Sa Majesté le Roi Mohammed VI lors de la visite d’État».

«Nous avons construit un partenariat pour les décennies à venir totalement nouveau. Il est dans tous les domaines. Il est d’une ambition inédite et il est, pour moi, véritablement constitutif de cette nouvelle approche» de la politique française en Afrique, a souligné le Chef de l’Etat français.

«Ce partenariat doit d’ailleurs, être l’un de nos relais à l’égard d’une approche africaine réinventée. C’est-à-dire que nous aurons des projets franco-marocains sur le continent africain», a-t-il ajouté, estimant que «c’est une autre façon d’aborder le continent et de changer de regard à l’égard de la France».

Il a en outre appelé les ambassadeurs de son pays, à adhérer au «nouveau logiciel» qui doit désormais encadrer les relations entre la France et l’Afrique, citant le Maroc en exemple.

Dans son intervention, le président Macron a en revanche ouvertement fustigé l’Algérie, pour l’incarcération «totalement arbitraire» de l’écrivain franco-algérien, Boualam Sansal pour le simple fait d’avoir émis des critiques à l’endroit du régime algérien.
Pour Macron, l’Algérie se «déshonore» en ne libérant pas l’écrivain Boualem Sansal, un «combattant de la liberté» arrêté à la mi-novembre par les forces de l’ordre de l’Algérie que le président français a classée sur la liste des États qui violent la liberté d’expression au même titre que le Venezuela et la Géorgie.

Pour rappel, Emmanuel Macron avait déclaré, dans un discours prononcé le 29 octobre au Parlement marocain, être disposé à s’inspirer du Maroc et de «son action au Sahara et au Sahel» pour réussir cette nouvelle page dans les relations de la France avec l’Afrique.