Présente dans une quinzaine de pays majoritairement africains, la compagnie turque SUMMA, un des leaders internationaux de la construction, entend aussi saisir les opportunités offertes par le Burundi qui a récemment organisé une Table Ronde pour mobiliser des investisseurs en vue de la réalisation de sa vision, baptisée « Vision Burundi pays émergent en 2040, pays développé en 2060 ».
Ce jeudi, une délégation de la compagnie conduite par le président de son Conseil d’administration, Selim Bora, a été reçue en audience à Gitega, par le président burundais, Evariste Ndayishimiye.
Selon un communiqué de la présidence burundaise, le Chef de l’Etat a saisi cette opportunité pour faire à cette délégation un briefing sur les opportunités d’investissements qu’offre le Burundi, particulièrement dans les secteurs de l’agriculture, du tourisme et des ressources minières.
Ndayishimiye a mis aussi en avant, la position géographique du Burundi qui le relie à l’Afrique australe par le lac Tanganyika, mais aussi à la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) par le chemin de fer Tanzanie-Burundi-RDC dont les travaux de construction devraient démarrer prochainement.
« Visiter-explorer et choisir, c’est ce que je dis toujours aux investisseurs étrangers », a déclaré le président à la délégation, tout en rassurant qu’« investir au Burundi, c’est investir sur un terrain vierge ».
Le Président du CA de la SUMMA a profité de l’occasion pour présenter sa société qu’il a qualifiée d’une « méga-compagnie » opérant dans 15 pays, en plus de la Turquie, et ce, dans divers secteurs, allant de la construction des grandes infrastructures (grands hôtels, palais présidentiels, centres commerciaux, stades, hôpitaux…) à l’exploration et la production des hydrocarbures et d’énergie géothermique.
Selon le communiqué, le Chef de l’Etat, qui a apprécié positivement l’expérience de la SUMMA, a mis en contact la délégation avec les ministères et les institutions burundaises concernées pour guider la compagnie dans ses choix quant aux domaines de sa potentielle intervention.