Le haut-commandement de l’Armée béninoise a fait état ce jeudi 9 janvier dans un communiqué lu sur la télévision nationale (ORTB), d’une lourde perte infligée aux Forces armées du pays par des terroristes dans le Nord du pays.
Les éléments de «l’opération Mirador» positionnée dans les confins du Nord-Bénin aux frontières avec le Niger et le Burkina Faso dans le cadre de la lutte contre le djihadisme et l’extrémisme violent, sont ceux qui ont perdu la vie dans cette attaque externe, a précisé cette source officielle.
Cette violence djihadiste a été recensée à la frontière du Bénin avec le Niger et le Burkina Faso «en un triple point», renseigne le haut-commandement de l’Armée, précisant que les assaillants ont ciblé un «site fortifié de l’opération Mirador attaqué à l’arme puis incendié par la suite».
L’état-major des Armées béninoises a fait état de «28 soldats» tués, ajoutant que l’armée a riposté à cette attaque par terre et air, en infligeant de lourdes pertes dans les rangs des insurgés, précisant que les soldats rescapés ayant survécu à cette violente attaque djihadiste, ainsi que les corps des victimes ont été transférés vers la localité proche de Kandi.
Le Colonel Gomina Fayizou, ex-responsable de l’opération Mirador et actuel commandant de la Garde nationale, a appelé ses frères de rang à être plus proactifs sur le terrain pour vaincre l’hydre terroriste.
Pour rappel, en décembre 2024, trois soldats béninois avaient déjà perdu la vie et quatre autres ont été blessés dans une précédente attaque djihadiste dans le Nord-est du Bénin, d’après des sources officielles du Bénin qui est engagé dans une lutte contre les groupes armés djihadistes.