Commémoration ce 13 janvier du 62è anniversaire de l’assassinat du père de l’indépendance du Togo

La classe politique togolaise commémore ce lundi 13 janvier, le 62è anniversaire de la disparition tragique du père de l’indépendance du Togo (premier coup d’Etat postindépendance en Afrique), le Président Kwami Sylvanus Olympio, alors que l’opposition continue à exiger du gouvernement de faire définitivement la lumière autour des circonstances exactes de ce décès.

Comme chaque année, depuis 1963, aucune manifestation officielle n’est programmée pour cette commémoration de l’assassinat de Sylvanus Olympio. Des proches du regretté leader se contenteront de fleurir sa tombe à Agoègan au sud-ouest du territoire béninois, près de la frontière togolaise.

Les circonstances de l’assassinat de Sylvanus Olympio demeurent sombres malgré l’exigence de «déclassification des archives de la France» sur le sujet par plusieurs membres de sa famille nucléaire.

Leader de la coalition «Dynamique du peuple» (DMP), regroupant des partis de l’opposition et des OSC, Brigitte Adjamagbo-Johnson fait partie des leaders politiques qui ont encore exigé ce lundi la lumière autour de l’assassinat du père de l’indépendance du Togo, un drame qui, à ses yeux, «a plongé le Togo dans une litanie de maux multiformes depuis 1963».

Sylvanus Olympio est le père de Gilchrist Olympio, ex-chef de file et leader charismatique de l’opposition togolaise, tombé en disgrâce depuis le 26 mai 2010, quand il a signé un accord de gouvernance avec le régime togolais.

Depuis janvier 2006, le pouvoir du président Faure Gnassingbé ne célèbre plus la date du «13 janvier 1963 comme une fête de libération nationale». Une célébration qui a été instaurée sous Eyadèma Gnassingbé de 1967 à 2005.