L’ONG Human Rights Watch déplore, dans son nouveau Rapport mondial 2025 publié jeudi, le fait qu’en 2024, les gouvernements d’Afrique centrale ont impunément restreint les droits civils et politiques, en particulier lors des élections.
En temps de guerre dans cette région, les abus commis l’année passée ont été fréquents ; les forces de sécurité gouvernementales et des groupes armés non étatiques ont commis de graves violations du droit international humanitaire, sans craindre d’avoir à rendre des comptes pour leurs actes, décrit l’organisation de défense des droits humains.
« Des gouvernements en Afrique centrale ont réprimé les droits humains et les libertés fondamentales, notamment dans le cadre d’élections et de référendums, laissant parfois penser qu’ils tentent de monopoliser le pouvoir », d’après le Directeur de Human Rights Watch pour l’Afrique centrale, Lewis Mudge.
Evoquons particulièrement les cas de la République démocratique du Congo (RDC) et de la République centrafricaine (RCA), « où de nouveaux efforts sont déployés pour poursuivre les personnes impliquées dans de graves violations des droits humains », ce responsable affirme que HRW continue « d’espérer que les victimes d’abus obtiendront justice ».
L’ONG décrit des situations de violation des droits de l’homme dans plusieurs autres pays de la région dont, en plus de la RDC et de la RCA, le Rwanda, le Burundi, et le Tchad
« Si des progrès ont été réalisés dans le domaine de la justice en Afrique centrale, les résultats en matière de reddition des comptes sont toutefois mitigés en 2024 », indique aussi HRW dans son 35e Rapport mondial, consacré aux pratiques relatives aux droits humains dans près de cent pays.