Les autorités burundaises ont démenti catégoriquement ce jeudi 16 janvier, les informations faisant état de pertes importantes dans les rangs de leurs «soldats lors de récents combats contre les rebelles du M23, dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC)».
Lors d’une conférence de presse, le porte-parole du ministère burundais de la Défense, Gaspard Baratuza s’est voulu ferme, précis et direct en affirmant à ce sujet, que «les militaires burundais déployés en RDC s’acquittent de leur mandat avec un professionnalisme sans faille».
Les soldats burundais sont déployés dans l’Est de la RDC depuis 2023 dans le cadre d’accords bilatéraux et régionaux, a rappelé l’exécutif burundais, assurant que «dans les zones où les soldats burundais sont présents, les citoyens congolais mènent leurs activités librement».
«Les Forces nationales de défense du Burundi condamnent avec la dernière énergie, les auteurs et propagateurs de messages de haine et de dénigrement à l’encontre de nos vaillants soldats réputés pour leur discipline», a déclaré Gaspard Baratuza, ajoutant que «nous condamnons également les chiffres fallacieux de pertes de soldats burundais publiés sur les médias sociaux».
Le pouvoir de Bujumbura, a par ailleurs estimé que les «lourdes pertes humaines et matérielles fabriquées visaient à démoraliser les soldats burundais pour des raisons de propagande».
La sortie de l’exécutif du Burundi visait à démentir les informations alarmantes disséminées sur les réseaux sociaux et faisant état, ces dernières heures, de «près de 200 soldats burundais morts lors de récents combats dans la province du Nord-Kivu, en RDC, entre les rebelles du M23 et les militaires congolais, soutenus par l’Armée burundaise et des milices locales».