La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) a exprimé ce mercredi 22 janvier, de nouvelles vives préoccupations relatives à la persistance de poches d’insécurité dans le nord-est de la Centrafrique.
Le porte-parole de la MINUSCA, Florence Marchal a fait observer, à la faveur d’une conférence hebdomadaire de cette Mission à Bangui, la capitale centrafricaine, que la «situation sécuritaire reste encore délétère à Birao », chef-lieu de la préfecture de Vakaga au nord du pays.
Des réunions quotidiennes sont organisées conjointement avec les autorités centrafricaines «pour examiner les actions possibles visant à garantir la sécurité de l’ensemble de la population», a rassuré Florence Marchal.
Pays instable depuis plus d’une décennie, la Centrafrique vit de façon cyclique la résurgence de velléités rebelles dans plusieurs parties de son territoire, malgré les multiples assurances sécuritaires données par le pouvoir centrafricain sur le sujet. «C’est une situation que nous suivons de près et avec une attention particulière.
Le conflit dans le pays voisin, au Soudan, entraîne des déplacements de réfugiés. La MINUSCA est présente dans la région, mais les Forces armées centrafricaines (FACA) et les forces de sécurité intérieure sont également sur place», a précisé Florence Marchal.
