Premier anniversaire du retrait des pays de l’AES de la CEDEAO : Le Burkina évoque une corde de l’asservissement qui a été coupée

Les trois pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), notamment le Mali, le Burkina Faso et le Niger, ont organisé, mardi 28 janvier, dans leurs capitales respectives, une série de manifestations pour commémorer le premier anniversaire de leur sortie de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Au Burkina, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a prononcé un discours, au nom du chef de l’Etat, Ibrahim Traoré, dans lequel l’initiative de quitter la CEDEAO est considérée comme un moyen ayant permis d’échapper à l’assujettissement.

« La CEDEAO, c’est l’une des cordes de notre asservissement qui a été coupée nette le 28 janvier 2024 », a déclaré Ouédraogo dans son « message d’hommage, de reconnaissance, de mobilisation et d’engagement total ».

« Nous savons qu’il y a d’autres cordes qui restent, mais nos trois chefs d’État tiennent toujours la hache fermement. Cela signifie que toutes les cordes seront tranchées sans état d’âme. Donc, camarades, c’est un message de remobilisation », a-t-il poursuivi avant d’inviter à la vigilance dans la mesure où « les impérialistes et leurs institutions fantoches ne baisseront jamais les bras ».

Le Premier ministre a rappelé qu’« il y a un an, nos trois pays, qui ne forment plus désormais qu’un, sous le leadership de leurs Excellences, le capitaine Ibrahim Traoré, le général Abdourahamane Tiani, et le général Assimi Goïta, répondant aux aspirations profondes des peuples de l’AES, ont assumé la décision courageuse et historique de quitter définitivement la CEDEAO ».

Il a souligné qu’« aujourd’hui, la CEDEAO, ou ce qui reste de la CEDEAO, est derrière nous. Aujourd’hui, plus que jamais, le capitaine Ibrahim Traoré et ses frères, le Général Goïta et le Général Tiani, sont plus que jamais déterminés à mener ce combat historique jusqu’à la victoire totale ».

« Nous allons mener ce combat et nous allons le gagner ensemble pour que nos enfants et nos petits-enfants vivent dans un espace AES libre, prospère, avec de nouveaux horizons », a-t-il conclu.

Le meeting au cours duquel Ouédraogo s’est exprimé, était organisé à la Place de la Nation à Ouagadougou par la Coordination nationale des associations de la veille citoyenne (CNAVC).