L’ONUSIDA salue la décision américaine de poursuivre le financement du traitement du VIH

Dans la suite de l’annonce par les Etats-Unis d’un gel général de leur aide étrangère, ayant soulevé un tollé de la part des organisations humanitaires, la diplomatie américaine a annoncé quelques exemptions dont celle relative à l’aide d’urgence en matière de médicaments et services médicaux essentiels, à la satisfaction, entre autres, du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).

L’ONUSIDA se félicite de la décision du Secrétaire d’État des Etats-Unis, Marco Rubio de « poursuivre le traitement du VIH qui sauve des vies », indique son communiqué publié hier mercredi, expliquant que ce responsable américain a approuvé une « Dérogation Humanitaire d’Urgence » qui permettra aux personnes de continuer à accéder au traitement du VIH financé par les États-Unis dans 55 pays à travers le monde.

Le texte souligne que plus de 20 millions de personnes vivant avec le VIH, représentant les deux tiers de toutes les personnes vivant avec le VIH recevant un traitement à l’échelle mondiale, sont directement soutenues par le Plan d’Urgence du Président des États-Unis pour la Lutte contre le SIDA (PEPFAR), la principale initiative mondiale contre le VIH.

L’ONUSIDA fait part de sa volonté de poursuivre ses efforts pour garantir que toutes les personnes vivant avec ou affectées par le VIH soient servies, et que continuent d’autres composants clés des efforts vitaux de PEPFAR, y compris la prestation de services et les services de prévention du VIH, les soins et le soutien pour les orphelins et les enfants vulnérables.

Le président américain Donald Trump a signé, le 20 janvier, peu de temps après son investiture, un décret visant à suspendre le versement de l’aide étrangère des États-Unis pour une période initiale de trois mois.

L’ONUSIDA a encouragé Trump « à donner la priorité au leadership du gouvernement américain dans la réponse mondiale au VIH pour atteindre l’objectif commun de mettre fin au SIDA ».