Les autorités du Zimbabwe ont approuvé publiquement, mercredi, la décision prise par la nouvelle administration américaine de Donald Trump, de refouler vers leur pays d’origine, les migrants sans papier dont des Zimbabwéens, dans le cadre du renforcement de sa lutte contre l’immigration clandestine.

En effet, dans un bref communiqué publié mercredi sur son compte X, le président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa a déclaré que «le gouvernement du Zimbabwe soutient la décision du gouvernement des États-Unis de rapatrier et de renvoyer nos citoyens zimbabwéens qui résidaient peut-être illégalement aux États-Unis».

D’après les statistiques du Service de l’Immigration et des Douanes (ICE) des États-Unis, près de 550 ressortissants zimbabwéens seraient menacés d’expulsion. Ce service a obtenu, le 22 janvier dernier, l’autorisation d’arrêter des migrants illégaux près des endroits qualifiés de « sensibles », comme les écoles, les hôpitaux ou encore les églises.

Décidées par le président Donald Trump dès sa réélection en janvier dernier, ces expulsions des immigrés sans-papiers ont bel et bien déjà commencé.

Pour le gouvernement américain, «chaque pays a l’obligation d’accepter le retour de ses citoyens et ressortissants qui ne sont pas autorisés à rester aux États-Unis».