Le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a condamné fermement, mercredi, le meurtre d’un Casque bleu tunisien de la Mission de l’ONU en République centrafricaine (MINUSCA) dans la nuit du 11 février par une personne armée non identifiée près du village de Zobassinda sur l’axe Ndélé-Akursoubak dans la préfecture de Bamingui-Bangoran (nord-est).
Le contingent tunisien de la MINUSCA a été attaqué alors qu’elle effectuait une patrouille pour protéger les civils. Guterres a exprimé ses plus sincères condoléances à la famille du Casque bleu décédé, au Gouvernement et au peuple de la Tunisie.
Le Secrétaire général a rappelé que les attaques visant le personnel du maintien de la paix des Nations Unies peuvent constituer des crimes de guerre en vertu du droit international, avant d’inviter les autorités centrafricaines à ne ménager aucun effort pour identifier les auteurs de cette tragédie afin qu’ils soient rapidement traduits en justice.
Il a, enfin, réaffirmé la solidarité des Nations Unies avec le peuple et le Gouvernement de la République centrafricaine (RCA).
La Cheffe de la MINUSCA, Valentine Rugwabiza, a également condamné, avec fermeté, cet assaut. Selon ses propos, « les attaques lâches contre les Casques bleus de la Mission n’entameront en rien la détermination de la MINUSCA à œuvrer à la mise en œuvre de son mandat au service de la paix et de la stabilité en République centrafricaine ».