La 5ème Conférence des ministres de la Culture des 93 Etats et Gouvernements membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) se tiendra du 22 au 24 mai 2025 au Québec, au Canada), sous le thème central : «Construire un plaidoyer commun pour le développement des industries culturelles et créatives dans l’espace francophone ».
Une réunion de pilotage tenue le mardi 11 février a validé les derniers contours préparatoires de l’organisation de cette 5ème Conférence des ministres de la Culture de la Francophonie, à l’initiative de l’OIF et du gouvernement québécois.
Cette rencontre ministérielle se veut une suite logique de la mise en œuvre d’une des recommandations du XIXe Sommet de la Francophonie tenu à Paris (France), à savoir, «l’urgence d’agir dans l’environnement numérique francophone à travers la mise en œuvre de solutions en faveur de l’accessibilité, de la diversité linguistique et de la découvrabilité des contenus culturels».
Artistes, acteurs du secteur privé et divers partenaires techniques participeront à cette 5è Conférence ministérielle qui se tient 08 ans après la 4è Conférence du genre tenue à Abidjan en Côte d’Ivoire.
Pour ce faire, la Conférence des ministres de la Culture va s’atteler trois jours durant, à jeter les bases «d’un plaidoyer commun pour le développement des industries culturelles et créatives dans l’espace francophone», précisent les organisateurs.
Cette rencontre se veut en priorité un espace de concertation et de mise en commun, de partage d’expériences pour «mieux identifier les leviers d’action garantissant un équilibre dans les échanges des biens et services culturels, Sud-Sud et Nord-Sud. Et s’assurer d’une juste rémunération des artistes, notamment dans l’environnement numérique», ajoutent l’OIF et le Gouvernement du Québec.
L’accent mis sur la nécessaire promotion des «industries culturelles et créatives dans le monde francophone» part d’un constat basique. «Avec plus de 321 millions de locuteurs, la Francophonie représente un marché encore peu exploité pour les biens et services culturels. Ainsi, l’augmentation et la valorisation de la production culturelle francophone permettraient de toucher un public plus large, tout en alimentant les algorithmes, devenus aujourd’hui un élément incontournable dans le mode de consommation», soulignent les mêmes sources.