La Tunisie lance le développement de sa filière agricole du colza en faisant appel à l’expertise française

L’Association pour l’Agriculture Durable (APAD) basée à Tunis, l’Association de coopération de la filière française des huiles et protéines végétales (AGROPOL) et l’Agence Française de Développement (AFD) ont signé, mardi 19 février, une convention de partenariat visant à soutenir le développement de la filière colza en Tunisie, annonce un communiqué publié sur le site de l’ambassade française en Tunisie.

La cérémonie de signature a eu lieu en présence de l’Ambassadrice de France en Tunisie, Anne Gueguen, du Directeur Général de la Production Agricole au ministère tunisien de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche, Ezzedine Chalghaf, du Directeur de l’Institut National des Grandes Cultures (INGC), Tarek Jarrahi et de la Directrice Régionale Afrique du Nord de l’AFD, Cécile Couprie.

Cette initiative s’inscrit, d’après le communiqué, dans le cadre de l’accord de partenariat entre la France et la Tunisie dans les domaines de l’agriculture, du développement rural et de l’agroalimentaire signé en juin 2021, pour soutenir le développement agricole en Tunisie.

Ledit partenariat vise à renforcer la souveraineté alimentaire de la Tunisie et à promouvoir une agriculture plus résiliente face aux défis climatiques et économiques.

Le projet est financé par une subvention de 600.000 euros apportée par la France à travers le Fonds d’expertise technique et d’échange d’expériences (FEXTE) qui financé par le ministère de l’Economie et des finances et mis en œuvre par l’AFD et une contribution d’AGROPOL de 228.000 euros, précise la même source.

Il sera mis en œuvre sur une période de deux ans, avec l’objectif de contribuer à la structuration de la filière et au développement de la culture du colza dont la production annuelle s’élève actuellement à environ 20.000 tonnes et joue un rôle clé dans la diversification des rotations céréalières et la résilience des exploitations face au changement climatique.

Le projet, qui sera piloté techniquement par AGROPOL, en collaboration avec l’APAD et l’INGC, s’articule autour de quatre axes majeurs à savoir : La mise en place d’un système d’information sur la filière ; l’animation d’un dialogue constructif entre acteurs pour une meilleure structuration ; l’élaboration d’un plan de développement de la filière et la définition et le financement d’actions prioritaires pour son expansion future.