Près de quarantaine pays ont réaffirmé leur soutien à la souveraineté du Maroc sur son Sahara, lundi lors de la 58è session du Conseil des droits de l’Homme (CDH), qui se tient jusqu’au 4 avril au Palais des Nations à Genève.
L’ambassadeur, représentant permanent du Yémen, Ali Mohamed Saeed Majawar a pris la parole devant le CDH au nom d’un groupe composé d’une quarantaine de pays, pour défendre la marocanité du Sahara et le plan d’autonomie proposé par le royaume en 2007, comme solution politique à ce différend régional et a salué l’ouverture, par une trentaine de pays, de consulats généraux dans les villes de Dakhla et Laâyoune, chef-lieu du Sahara marocain.
Le diplomate yéménite a assuré que «le Maroc s’est engagé depuis de nombreuses années, dans une interaction constructive, volontaire et profonde avec le système des droits de l’Homme des Nations-Unies, en particulier le bureau du Haut-Commissaire aux Droits de l’Homme (HCDH), pour la promotion et le respect des droits de l’Homme sur l’ensemble de son territoire”
Dans cette déclaration inscrite au titre du Point 2 de l’ordre du jour de ladite session et qui concerne l’interaction avec le HCDH, l’ambassadeur Saeed Majawar a rappelé que, dans ses résolutions sur la question du Sahara, le Conseil de Sécurité de l’ONU «se félicite du rôle joué par les Commissions nationales et régionales des droits de l’Homme à Dakhla et Laâyoune et de l’interaction entre le Maroc et les mécanismes relevant des procédures spéciales du Conseil des droits de l’Homme de l’Organisation des Nations Unies».
La question du Sahara, a-t-il étayé, «est un différend politique traité par le Conseil de Sécurité qui reconnaît la prééminence de l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc comme crédible et sérieuse pour une solution politique définitive au différend régional sur le Sahara.
Le groupe des quarante pays a réaffirmé dans sa déclaration conjointe, son soutien aux efforts visant la relance du processus politique exclusivement onusien sur la base du format consacré lors des deux tables rondes de Genève, conformément aux résolutions du Conseil de Sécurité, notamment la dernière résolution 2756 adoptée le 31 octobre 2024, préconisant une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et qui repose sur le compromis à ce différend régional.