Le Premier ministre bissau-guinéen, Rui Duarte Barros a procédé le week-end écoulé à Bissau, au lancement de la campagne de commercialisation de la noix de cajou «dont le prix au producteur a été fixé officiellement cette année, à 410 FCFA (environ 0,67 dollar) le kilogramme».
Principal filière d’exportation du pays, la culture de la noix de cajou est confrontée ces dernières années dans ce pays à un défi structurel, celui de la contrebande. Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Orlando Mendes Viegas a plaidé dans ce sens, le samedi 8 mars dernier pour «un meilleur contrôle de la contrebande en vue de limiter la sortie des noix de cajou en direction des pays limitrophes».
«J’espère que cette campagne de la noix de cajou sera meilleure que celle de l’an dernier», a déclaré le Chef de l’exécutif, soulignant que «les noix de cajou sont le symbole de la culture de la Guinée-Bissau, de notre identité et de notre capacité à transformer les défis en opportunités».
La Guinée-Bissau, quatrième producteur mondial de la noix de cajou, prévoit d’en exporter cette année «200.000 tonnes contre plus de 160.000 tonnes en 2024», principalement vers l’Inde, la Chine et l’Autriche.
