La Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement a annoncé l’octroi d’un prêt de 200 millions d’euros au Maroc pour aider à la construction du nouveau complexe portuaire de Nador, ville située dans le nord du pays sur la côte Méditerranéenne.
Le projet de construction de ce nouveau port a notamment reçu la garantie de l’Etat marocain et la signature de l’accord de prêt a eu lieu jeudi dernier à Casablanca, la capitale économique du royaume, en présence du ministre marocain de l’Economie, Mohamed Boussaid.
Le nouvel aménagement portuaire qui prévoit de dynamiser le transit de marchandises dans le nord du royaume chérifien, sera situé à une trentaine de kilomètres de la ville de Nador. La société Nador West Med chargée de ce projet titanesque, a en plus du prêt octroyé par la BERD, reçu le soutien financier de la Banque Africaine de Développement (BAD) ainsi que celui du Fonds Arabe pour le Développement Economique et Social (FADES).
Les observateurs estiment que ce projet sera bénéfique pour la croissance économique régionale, non seulement en créant de nombreux emplois directs, mais aussi en facilitant le développement des autres activités industrielles. La zone franche devrait encourager les investissements étrangers pour renforcer le potentiel de croissance de la région.
Ce projet, dont le coût de la première phase atteindrait les quelques 500 millions d’euros, s’inscrit dans la continuité de la politique adoptée par le Maroc ces dernières années pour renforcer ses infrastructures portuaires.
Depuis le début des années 2000, le royaume chérifien a en effet alloué une grande partie de ses ressources financières à la construction de ports. Le gouvernement marocain a, entre autres, réalisé le port de Tanger Med, l’un des plus grands ports pour conteneurs du bassin méditerranéen. Il permet notamment les exportations des voitures du constructeur automobile Renault, dont l’usine géante est située à proximité.