La Tanzanie a proclamé hier jeudi, la fin de l’épidémie de la maladie à virus de Marburg, après 42 jours passés sans enregistrer un aucun nouveau cas, selon un communiqué publié sur le site de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Cette épidémie, déclarée le 20 janvier 2025 dans la région de Kagera (nord-est), était la deuxième que le pays a connue, avec deux cas confirmés et huit cas probables (tous décédés) enregistrés.
D’après le communiqué, les autorités sanitaires tanzaniennes ont mis en place des systèmes de coordination et de réponse aux niveaux national et régional, avec le soutien de l’OMS et de ses partenaires.
Elles ont aussi renforcé les mesures de contrôle pour détecter rapidement les cas, améliorer les soins cliniques et la prévention des infections, ainsi que renforcer la collaboration avec les communautés pour sensibiliser et aider à freiner la propagation du virus.
L’OMS dit avoir collaboré avec les autorités sanitaires tanzaniennes pour intensifier rapidement des mesures clés telles que la surveillance des maladies, en formant plus de 1000 agents de santé de première ligne à la recherche des cas contacts ; et livré également plus de cinq tonnes de fournitures et de matériel médicaux essentiels.
Le Représentant de l’OMS en Tanzanie, Charles Sagoe-Moses, s’est félicité du « dévouement des professionnels de santé de première ligne » et des efforts des autorités nationales et des partenaires, ayant « porté leurs fruits ».
« Bien que l’épidémie ait été déclarée terminée, nous restons vigilants pour réagir rapidement si des cas sont détectés et nous soutenons les efforts continus pour fournir un appui psychosocial aux familles touchées par l’épidémie », a-t-il souligné.
L’agence onusienne dédiée à la santé rappelle que la maladie à virus de Marburg est très virulente et provoque une fièvre hémorragique ; elle commence brusquement, avec des signes tels qu’une forte fièvre, des maux de tête sévères et un malaise sévère chez les patients.
En Afrique, des épidémies et des cas sporadiques ont déjà été signalés en Angola, en République démocratique du Congo, au Ghana, au Kenya, en Guinée équatoriale, en Afrique du Sud, au Rwanda et en Ouganda, souligne également l’OMS.